mercredi 2 juillet 2008

BLOG EN COURS DE MAINTENANCE
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Locunolé : contez sur le Diabolik

Locunolé, une commune bretonne qui accueille longskateurs et démons

Un freeride n'est pas uniquement l'occasion de consommer une descente. En plus de la découverte d'un spot, il s'agit aussi de celle d'un site. Celui de Locunolé offre de l'histoire, et peut-être même plus.

Curieusement, le potentiel de la descente des Roches du Diable pour le longskate n'a pas été découvert par un initié. C'est en assistant à la compétition de Plérin qu'un locunolois envisage de façon nouvelle la route reliant la commune de Locunolé jusqu'à celle de Guilligomarc'h. Le comité des fêtes du premier village contacte alors Rennes Longskate. Quelques riders ont l'occasion de tester le spot, qui est vite décrit comme une petite perle pour la région. L'association décide alors d'y organiser la deuxième étape des championnats de France 2008. C'est ainsi que le longskate s'invite dans l'histoire du site des Roches du Diable.
Car avant même que l'on y voit des pointures du longskate français, l'endroit avait accueilli des invités de marque : Saint-Guénolé et le Diable en personne. Au début du deuxième millénaire, selon le site de la commune de Guilligomarch, le saint trouve l'endroit assez plaisant pour y installer un camp de base à partir duquel il pourrait évangéliser la région. Le majeur problème à son emménagement est que le Diable en personne y a élu domicile. Belzébuth ne semble pas prêt à lâcher si facilement que ça son bail et semble grandement hostile à la colocation. La rivière Ellé, qui coule au beau milieu de ce splendide site naturel, est donc le théâtre d'un combat sans merci, qui voit triompher Saint Guénolé - déjà, la morale chrétienne est sauve. Le Diable se retire de l'autre côté de l'Ellé, penaud. Saint Guénolé s'enthousiasme cinq minutes, puis se rend compte qu'il aurait du mal à faire connaître la parole divine sans pouvoir traverser la rivière : il faut un pont. Il revient vers le Diable pour lui proposer un pacte : si ce dernier accepte qu'un pont soit construit, il pourra prendre possession de la première âme qui franchira ce pont. La tradition orale ne dit pas si ce contrat a été rédigé chez un notaire ou une personne juridique ayant autorité, toujours est-il que le Diable se fait rouler dans la farine : c'est un écureil qui traverse en premier l'Ellé (une autre version parle d'un chat). Le diable se retrouve fort vexé, et en signe de désapprobation, plonge et disparaît dans la rivière, formant un gouffre abyssal.
Les longskateurs et autres descendeurs se retrouvent dans un lieu chargé d'histoire. Il pourrait être facile pour eux d'essayer de l'ignorer, de vouloir juste passer du bon temps, profiter d'un freeride et de ses galettes-saucisses. Mais les hommes et les femmes à roulettes sont comme les autres : lorsqu'ils entendent parler d'un trésor, ils se taisent et écoutent chanter la légende de la rivière. Car le Diable n'a pas quitté la surface de la terre sans laisser un peu de lui-même. Un trésor serait, encore aujourd'hui, présent quelque part sous les pierres qui longent le cours d'eau. Il n'est toutefois pas sans danger de vouloir s'en emparer. Belzébuth a laissé une laie et ses marcassins veiller sur ce trésor, qui chargent à bon vouloir quiconque s'en approche trop près. Êtes-vous prêt à relever le défi?

La diabolik Freeride - 9 et 10 août 2008

Version de l'affiche de l'évènement qui sera placardée sur des murs bretons.




Version de l'affiche de l'évènement pour l'Internet.

Le Diabolik Freeride est lancé! Retrouvez ici toutes les informations nécessaires pour connaître l'évènement et pourquoi pas nous y rejoindre.

La petite vidéo qui va bien :









Vigneron Winter Cup, décembre 07



L'asso RIDE avait préparé un chouette évènement à Nantes, une compétition de slalom "pirate", dans la lignée de ce qui se fait à Antibes et Paname. Et comme l'antenne RIDE de Nantes c'est essentiellement des poneys, on était présent en force : David en hot local de l'orga, Rico de passage sur Nantes, et moi pour quelques jours en stand-by dan la familia. Eliott, pas de news, normal, et Spat dans ses montagnes.
Ce fut une belle journée, un joli soleil d'hiver a réchauffé les riders de la place Viarme. Pas de pluie, merçi le ciel. Hervé Berthou le bordelais s'est chargé de remettre tout le monde à l'heure d'été en déchirant le parcours en special comme en géant. A noter que ce dernier était long, mais looong, à défaut d'être pentu : on finissait à deux à l'heure. Ce n'était pas trop le cas pour Hervé, Frédéric Chenu et Pascal, qui nous ont presque donné envie d'être rendu à trente annuités de cotisations retraite pour bénéficier d'une telle vista en slalom.
C'était chouette et Hervé a fait de belles photos. Il m'a un poil mitraillé, façon photographe de Têtu, sauf que lui semblait vouloir mettre mon nez en évidence (Hervé arrête je complexe à mort sur mes points noirs). David n'a pas eu à mettre son sébum en avant, trop occupé à prendre le vin chaud et finir troisième au special. Rico a fait son boulet, mais on l'aime notre slider, un jour tu verras on fera un contest de slide, mon bichon.
Les vendéens ont été présents et se sont fait plaisir en ajoutant leur bonne humeur et leur odeur puissante à l'évènement (rooh, ca va, un billet avec une seule trace de vendéophobie, c'est rien). Merci les gars d'être venus, on tracera à vos events en 2008.
On remarquera pour la postérité que Frédéric Chenu a payé sa tournée. Merci Frédéric, on te le rendra. En même temps, j'enrageai un peu à ce moment, j'avais réussi à obtenir que RadinoRico me paie ma bière!

Vidéo réalisée par mes soins :

Le test : question vomis, es-tu plutôt tente ou cheminée?


Un membre du Krevard Krew, que nous ne nommerons pas, après avoir dégluti un peu fort en direction de la cheminée.
Dans le longboard, deux écoles s'affrontent... Il y a ceux qui vomissent dans les cheminées, et ceux qui vomissent dans les tentes. Il y a le Rico style (Krevard Krew) et le Bennou style (Poney Club). Deux visions du vomis, deux visions du longboard, deux krews. Et vous, vous êtes quoi? Pour le savoir, faites ce test.

  • 1 T'as bu quoi?
a du chouchen et de la vinasse de mauvaise qualité
b du muscadet Rolandeau avec du Nantillais, et des alcools pyrénnéens
  • 2 Dans quel contexte?

a dans une soirée parlotte autour d'un feu
b dans une soirée chelou : des cow-boys, des types avec un accent chelou et même des freebordeux...

  • 3 T'as mangé avant?

a jsais pu
b bah y'avait du... euh, attends ca va me revenir...

  • 4 Bah c'est normal... T'as vu ton gabarit? D'ailleurs t'es plutôt :

a petit, sec et d'origine comme un autonomiste corse
b petit et trapu comme le brièron de l'âge de pierre

  • 5 T'as eu du mal à rider le lendemain?

a tu t'en fous, t'envoie tout le temps
b mal au crâne jusqu'à 13h, manqué 3 runs...

  • 6 Y'a eu quoi comme conséquences à ton acte?

a une odeur infecte, des vidéos qui circulent sur Internet
b un de tes meilleurs amis t'en veut à mort... bah oui c'était pas ta tente...


Tu as un maximum de A : t'es un vrai Krevard. Le vomis dans la cheminée est pour toi un acte aussi naturel et instinctif qu'un carve appuyé, qu'un passage d'épingle à l'arrache ou que le fait d'avoir un enfant.

Tu as un maximum de B : fais gaffe, t'es un poney de première classe. Ce qui sous-entend qu'en plus des vomis "2 secondes" - oui, comme la tente bestsellerisée de Quechua - tu n'aimes pas aller très vite. Par contre, t'es breton depuis quinze génération et ça c'est la classe.

Frédéric H. aka Rico aka Alf



Rico, c'est lui. Un longskateur qui en veut. En fait, un vrai slider. Il adore enchaîner les reverses, spin et autres combinaisons de rotations sur les pentes!! En descente, il n'est pas mauvais. Il a étonné lors du roadtrip à Lannion en juin dernier. Sur le spot de la station d'épuration, il s'est tiré la bourre avec la Clio, Spat ayant presque peur d'avoir un nouvel attache-remorque nommé Rico.
Rico, c'est une sorte de mascotte. Il marmonne des choses qu'on ne comprend pas, est à l'initiative de la Journée Mondiale de l'Incompréhension Mutuelle, a peur de mes copines quand elles prennent le volant, taxe des roulées à tout le monde. C'est du Rico. Un vrai poney, de ceux à qui l'on caresse lubriquement la croupe avant de l'emmener dans une grange un peu à l'écart.



Rico perd sa roue comme il a perdu sa virginité : rapidement et dans la douleur.

Benjamin BN aka Ben


"Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés. Au sens strict, le nom kangourou désigne l'un des membres des quatre plus grandes espèces vivantes: le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope."

Ca c'est moi. Que dire? Je ride depuis 2001, ai réellement progressé depuis la création de l'ADN en 2005... J'aime slider, faire de la bonne descente (pas trop vite), vanner les vendéens... D'aucuns disent que j'ai un style de merde (une histoire de genou qui sort, enfin demandez à David...). A côté du longboard, j'aime le poulet au curry, sortir des contrepèteries, contempler ma brioche naissante et fais des analyses à la Gibus de Soultrait quand j'ai trop bu.

Eliott



Eliott est le fantôme du longboard nantais. Lorsqu'il est là, une rumeur semble traverser la ville : même si personne ne l'a vu en chair et en os, son aura et son charisme s'autodiffusant à des kilomètres à la ronde suffisent à rendre folles les femmes, qui se pâment à l'idée de rencontrer celui qu'on appelle aussi "Anaconda". Et déjà, les cônes de slalom se rassurent : s'il vient, Eliott ne leur bottera pas les fesses comme certains riders nantais en ont l'habitude...
Slide, slalom, descente... Eliott est doué. Mais il n'en a rien à foutre. C'est un peu le Mark Occhiluppo du longboard nantais. Oui, je sais, j'exagère. Disons plutôt qu'il est à notre communauté ce que Clémentine Autain est à la gauche antilbérale : quand il n'est pas là, on ne s'en rend pas forcément compte, mais quand il est là, le débat s'élève de plusieurs crans.

Thomas P. aka Spat

A la base, Thomas incarne ce que nous détestons le plus. Il a en effet débuté l'appréhension des sports de glisse par la station debout symétrique (enfin du roller quoi).
Bercé depuis tout jeune par le bruit des roulements qu'il usait quotidiennement, et naturellement doué de ses mains (ne vous faites pas trop de films non plus), son chemin était tout tracé : tu seras shapeur mon fils!
C'est à une douzaine d'années qu'il fabriqua sa première planche à roulettes de descente, dans le garage aujourd'hui devenu le musée international de Thomas P. Car par la suite, ce grand rider qui a du mal à passer des épingles en front, ne sait pas slider correctement et a développé une théorie quantique de la chute en longboard (beaucoup de travail), a fondé sa petite marque à but non-lucratif : Re-Fuse!!
Déjà, les commandes pleuvent, Spat envisage d'agrandir ses ateliers à Marne-la-Vallée, et Quiksilver tremble à l'idée qu'il se diversifie dans le textile pour ados boutonneux...


Thomas nous montre tous ses talents d'acteur dans cette chute stupide au col de Menté (troisième chute).


David R. aka eul' gars du Vignoble


David R. représente la marque Re-Fuse, laquelle semble voir son image péricliter depuis l'entrée de ladite personne dans son team.

David est un chic type. Bien qu'il aie le profil sociologique d'un adepte de tuning constamment imbibé de vinasse, il a un jour décidé de se mettre à un sport d'homme. "Grand bien lui fasse", s'exclama ce jour-là Madame R., sa maman. En effet, le jeune David, plutôt médiocre dans la pratique de l'exercice physique en général, avait besoin de se défouler dans un sport sain, ludique et plein de bonnes valeurs.
Pourtant, c'est bien le longboard qu'il a choisi.



David R. a même une vidéo à son nom, tournée sur les spots les plus extrèmes de la région nantaise : il atteint parfois les 25 km/h.


Benvenido a tutti



Bienvenue sur le blog du Poney Club. Nous sommes des longboardeurs d'une vingtaine d'années, un poil couillons sur les bords, certes, mais tellement joviaux à l'idée de descendre une route, debouts sur nos planches à roulettes.
Nous résidons principalement dans la région nantaise. A la base, nous nous sommes rencontrés dans l'association ADN, qui, mortecouille! est depuis moribonde puisqu'inexistante. Au premier regard, nous nous sommes compris. Nous nous sommes aimés et déchirés. Nous avons partagé joies et pleurs, triomphes et défaites, pipi et caca. En fait, surtout depuis que nous sommes tous à l'association R.i.d.e. ( http://assoride.free.fr ).
Mais je ne suis pas là pour vous livrer un historique plus qu'approximatif de notre groupuscule d'équidés. Passons plutôt aux présentations.